Depuis début 2020, cet agriculteur de 27 ans est l’associé de Ronan Legrand, dirigeant de la ferme du Bas Pays, à la Touche. Un village que connait très bien Baptiste puisqu’il y habitait étant enfant.

L’exploitation de 190 hectares compte 110 vaches laitières, 250 poules pondeuses et des champs réservés en grande majorité à la nourriture des animaux. C’est en 2015, que Ronan a commencé à diriger la ferme aux côtés de ses parents, Patrick et Agnès Legrand.

Plus tard je serai…

Enfant, Baptiste s’est lié d’amitié avec Ronan, qui était alors son voisin. De la proximité avec la terre et les animaux lui est née l’envie de devenir agriculteur.

Cette idée s’est renforcée alors qu’il était en Bac Pro agroéquipement et qu’il faisait des stages dans des fermes. Il s’est donc dirigé vers un BTS Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole (ACSE) à la Charmelière. En parallèle de ses études, il a effectué des remplacements dans différentes exploitations grâce à l’association Les Trois Vallées. C’est au cours d’un remplacement d’un an et demi, qu’il a décidé de se poser après cinq années de va et vient dans différentes exploitations. Afin de remplacer le père de Ronan qui est à quelques années de la retraite, Baptiste s’est associé avec son ami d’enfance.

Une collaboration pleine d’atouts

« Le fait d’être trois sur la ferme nous donne de nombreux avantages » dit Baptiste. En effet, cela permet une meilleure répartition des horaires de travail, un week-end sur trois de libre, ainsi que la possibilité de prendre des vacances, ce n’est pas négligeable ! « Agnès est aussi d’une grande aide » dit-il. « Elle s’occupe de l’administratif quand je n’ai pas le temps de le faire et gère la vente directe des œufs et du lait. »

Plein de convictions pour le futur de l’agriculture

La ferme du Bas Pays est une des trois dernières fermes de vaches laitières de Carquefou. Baptiste voit de nombreux jeunes maraichers s’installer sur la commune. Il reste confiant en l’avenir, les techniques agricoles progressent et de plus en plus de jeunes s’intéressent au métier. La Chambre d’Agriculture permet aussi aux agriculteurs d’échanger et de tisser des liens entre eux, un réconfort pour ceux qui sont isolés.

La vente directe facilite les relations entre producteurs et consommateurs. « Il y a des personnes qui viennent nous voir pendant notre travail et prennent de plus en plus le temps de s’informer » dit Baptiste. « On prend le temps de leur expliquer notre métier et nos techniques agricoles, c’est important. »

En effet, s’informer sur l’activité des agriculteurs, c’est aussi les comprendre et d’une certaine manière, les aider dans leur quotidien.