Page 17 – Église Carquefou 1500×700

La construction de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul

L’église située sur l’un des points culminants de la commune est repérable à plusieurs kilomètres à la ronde. La première église avait été construite Place Aristide Briand en 1734. Elle ne pouvait accueillir que 600 personnes et avait subi de grosses dégradations pendant la Révolution Française de 1789.

Cadre de vie

Publié le jeudi 22 décembre 2022

C’est pourquoi, face aux nombreuses demandes des Carquefoliens, un nouveau projet a été proposé par l’architecte Émile Perrin en 1866, pour lequel il fallait quitter la place autour de l’ancienne église qui servait comme place de foire.

En 1863, M. Avrouin-Foulon proposa gratuitement son terrain. Techniquement peu adapté, ce sera le terrain offert par un second donateur, M. Lévesque, qui sera choisi (emplacement actuel).

La première pierre fut bénite le 8 décembre 1869 par l’ancien curé de Carquefou, le Père Bigarré. La Guerre contre la Prusse (1870) menaçait la construction de l’édifice, les hommes de la ville étant recrutés pour partir à la guerre. Des ouvriers extérieurs ont alors été embauchés pour que la construction reprenne en 1872 et s’achève en 1874 (gros œuvre).

Elle aura couté 214 709, 88 « anciens » francs à la Ville.

Inaugurée le 19 avril 1874 par Mgr Félix Fournier (Évêque de Nantes), l’église n’avait pas de clocher. En 1894, le curé empruntera pour l’ériger sous les directives architecturales des frères Le Diberder. Achevé en 1896, il mesure 66 mètres de hauteur.

L’église possède 285 vitraux qui datent de 1872, créés par 12 verriers nantais (dirigés par H. et L. Ely). Ceux du chœur de l’église représentent le Christ Rédempteur entouré des Saints Pierre et Paul.

La rosace de l’Assomption à l’entrée du porche de l’église a été installée en mars 1897, après la finition du clocher.

La même année, les cloches sont installées : une datant de 1849 qui provient de l’ancienne église et 3 nouvelles. En 2004, on repère une faiblesse sur la plus ancienne « Pauline-Armande-Calixte » qui sera alors remplacée par « Juliette Géraldine » en 2005. Chacune des 4 cloches possède un parrain et une marraine et la plus lourde pèse 1 800 kg. Manquant de sonneurs, en 1934, le Conseil paroissial décida de l’électrification des cloches pour automatiser leurs retentissements.

En 1967, le Conseil paroissial confia à l’architecte nantais M. Ganuchaud, le soin de présenter différents projets d’aménagement intérieur de l’église. En 1970, un nouvel autel est installé avec un socle en granit et une table en pierre, à l’intérieur duquel sont disposées des reliques des Saints Lactus et Justine (martyrs) et de Saint Hermeland (moine). Le 5 juillet de la même année, on inaugura officiellement cette nouvelle configuration du bâtiment.

L’église possède aujourd’hui un orgue électronique acheté par le Conseil Municipal en 1970 : l’ancien, datant de 1880, avait un niveau sonore un peu faible pour la taille de l’église.

La Ville est chargée de l’entretien de l’église : chauffage, réglage des cloches et de l’horloge, contrôle des installations électriques, de l’alarme incendie et relevé des capteurs de surveillance des fissures des murs.

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