À partir du Moyen-Age, les habitants nommèrent leur village en fonction d’un personnage ou d’une famille noble y étant installé, de telle manière que les Montaubon, une famille noble du XVIe siècle, donnèrent leur nom à la Montaubonnière, un certain “Jehan Galopien” à la Galopinière, ou encore la famille de Cadaran à la Cadranière, un village du sud-ouest carquefolien, aujourd’hui devenu un quartier à part entière. La toponymie permet aussi de dater l’installation des populations sur un territoire, c’est donc une science indispensable pour les historiens. Les Enfas, Peslan, Graslan : le nom de ces villages, issu d’une langue celte, porterait encore la trace des invasions du début du Moyen-Age ! La toponymie du village de La Salle “maison, demeure” en latin, nous fait voyager dans le temps jusqu’à l’époque gallo-romaine.
Au-delà de cette période, il n’est plus possible de trouver de traces écrites. Mais sachez que les fouilles archéologiques préventives menées en 2013 avant la construction de la ZAC du Clouet, attestent que le territoire carquefolien est au moins peuplé depuis la fin de l’âge du bronze.
