20231213  Projet pour article C’est l’Histoire de LES RENAUDIERE

Les Renaudières

Aujourd'hui, dans notre série "C'est l'histoire de..." découvrez l'histoire des Renaudières.

La plus lointaine mention du domaine cite en 1582 Jehan Legarec, sieur des Renaudières en Carquefou.

 

Vers 1589, le domaine revient à Bernardin d‘Espinoze, chevalier, seigneur des Renaudières, du Souchay et de Portrick (Saint-Joseph), échevin de Nantes en 1594, sous-maire en 1597 et conseiller au Parlement de Bretagne.

Pendant presque deux cents ans au sein de cette même famille, le domaine n‘aura de cesse de prospérer

 

Le château fut construit vers 1660, sous le règne de Louis XIV. La chapelle fut incendiée par les colonnes infernales en 1793, ainsi que la partie supérieure du château.

Après la Révolution, le premier étage est rasé : le bâtiment surélevé par la suite (toit en tuiles) servit de logement aux fermiers.

On voit encore au-dessus de la porte de droite (primitivement l’entrée) un fronton triangulaire et le porche d’entrée de la cour est du même style.

 

Le Logis seigneurial comprend une aile principale avec des salles sur caves ou de plain-pied, une chapelle attenante, des chambres et antichambres à l’étage, quelques combles, et en retour d’angle une autre aile accueillant la cuisine, l‘arrière-cuisine et l‘office.

Enfin, à proximité immédiate mais sans communication directe avec le logis : un cellier, une écurie et une remise.

 

L’aile sud à gauche était destinée aux activités alimentaires, de conservation et transformation des produits des cultures (céréalières, fruitières, viticoles…) avec le pressoir, le fruitier, le caveau, les greniers et séchoirs en étage de comble, le four à pain et la boulangerie.

Le puits satisfaisait les besoins en eau potable du Logis et de cette aile.

 

L’aile nord, ornée d’un cadran solaire en pierre d’ardoise daté de 1787, regroupait l‘étable, l‘écurie, la porcherie, le poulailler, le pigeonnier, sans oublier les fosses à fumier et à lisier, ressources précieuses pour l’amendement des sols.

 

Julie-Rosalie d’Espinoze, veuve Rochier du Lestier, descendante de Bernardin d‘Espinoze, vendit la terre et le château des Renaudières à Monsieur Bouvays de la Fleuriais au début du XIXe.

Transmis à l’un de ses descendants, les domaines des Renaudières et de la Fleuriaye sont devenus propriété du Comte Jean du Réau de La Gaignonnière.

En 1994, la Ville de Carquefou achète Les Renaudières pour 4 820 675 francs (1,3 million d’euros).

Après rénovation, c’est maintenant un site dédié à la vie culturelle, environnementale et associative.

 

Merci à l’association « Le Temps qui Passe » pour sa contribution à l’écriture de cet article.

 

C'est l'histoire de Les Renaudières

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