Élus “Carquefou demain”
Chers Carquefoliens,
Des projets majeurs d’infrastructures pour notre commune sont actuellement débattus au sein du Conseil municipal. Ils devront s’inscrire dans une vision globale d’aménagement pour répondre à vos besoins à court, moyen et long termes.
La Piscine : la construction d’un nouvel équipement est un projet nécessaire pour la commune. Le choix de son implantation doit reposer sur plusieurs critères, dont l’insertion urbaine, la connexion au réseau de transport (particulièrement aux transports en commun) et la dimension écologique.
Le nouveau site doit pouvoir répondre aux besoins du public, des associations sportives et des scolaires. Nous proposons ainsi que l’ensemble des sites éligibles de la commune soient étudiés, avec rigueur et sans a priori, afin de pouvoir identifier le meilleur lieu d’implantation.
Les Carquefoliens doivent également pouvoir s’exprimer sur la localisation et sur les caractéristiques de la future piscine.
Le Centre-ville : la presse locale s’est récemment fait l’écho des difficultés rencontrées et de l’absence de maîtrise du projet. Il convient de prendre de la hauteur pour tracer les contours d’une solution permettant une réelle reprise en main du dossier au regard des retards accumulés. Une évaluation du projet sur le plan de la faisabilité et de l’équilibre financier doit être rapidement conduite. Il est également indispensable de se préoccuper des propriétaires, copropriétaires et locataires des Halles pour sortir de l’impasse.
La Santé : les évolutions de la commune doivent enfin prendre en compte les besoins des plus fragiles. Une attention continue doit être portée à l’accès aux services de santé.
L’accès aux professionnels de santé doit être pensé en amont et faire partie intégrante des projets de réaménagement ou de rénovation urbaine. Nous y serons particulièrement attentifs.
N’hésitez pas à nous faire part de vos avis et de vos idées.
Jacques Perrochat, Sylvie Bretin,
Régis Leblanc, Gaëlle Audrain-Demey
elus.carquefoudemain@gmail.com
Élus “Carquefou à Gauche”
Transports en commun à Carquefou : urgence sociale et écologique
Selon les derniers chiffres de l’INSEE, Carquefou a dépassé au 1er janvier 2018 la barre des 20 000 habitants, marquant une croissance démographique soutenue.
Face à l’arrivée de nouvelles populations et à l’exigence écologique de diminuer progressivement la part de la voiture dans nos déplacements quotidiens, il est aujourd’hui nécessaire d’améliorer la desserte en transports en commun à Carquefou.
Néanmoins, force est de constater l’inaction de la majorité de droite à ce sujet depuis 30 ans à Carquefou. Pourtant, des villes voisines comme La Chapelle-sur-Erdre (tram-train), Thouaré ou Sainte-Luce (Chronobus) disposent aujourd’hui d’une ligne structurante de transports en commun sur site propre.
A notre sens, l’expérimentation actuelle d’une navette autonome sur l’ancien tronçon de voie de chemin de fer Doulon-Croix verte est une initiative intéressante que nous saluons, mais qui ne saurait représenter une offre de transports en commun dimensionnée à la demande et opérationnelle à court ou moyen terme.
Nous appelons donc la municipalité à enfin faire preuve d’ambition pour notre ville et à porter auprès de Nantes Métropole d’autres pistes à court terme :
– Prolongation du C6 jusqu’à la Fleuriaye.
– Réalisation d’études sur la faisabilité d’une ligne de transport directe (Busway ?) sur le tronçon Doulon-Croix verte avec un parking relais à proximité immédiate.
– Alignement de l’amplitude horaire de la ligne 95 sur la ligne 85.
– En coopération avec la TAN, création de navettes municipales entre les villages et le bourg (le jeudi matin par exemple).
Nous sommes à votre écoute sur carquefouagauche@gmail.com
Raymond Gadé et Françoise Beaupérin
Carquefou à Gauche
Élus “Vivons Carquefou, la parole a du sens”
Le 25 mars avait lieu le 1er Conseil Municipal de l’année 2021. Je tenais à souligner la démission de M. Maghe, adjoint à l’urbanisme lors de ce conseil.
C’est sous le thème de la protection des espaces vers et de la biodiversité que j’ai voulu diriger les débats.
# Question 1 :
La commune de Carquefou, la ville au “Coeur Vert” continue la rénovation de ses infrastructures, dans le cadre de sa démarche Développement Durable.
La construction d’une nouvelle piscine à Carquefou est un équipement plus qu’attractif pour une commune.
La majorité peut-elle communiquer les résultats de l’étude d’impact pour l’implantation choisie proche de l’Erdre (zone Natura 2000), plutôt que proche du nouveau Lycée, de la Charmelère ou du centre-ville ? La réponse est que cette étude est bien prématurée, alors que le site de la construction est déjà choisi.
# Question 2 :
Pouvez-vous communiquer la position de la ville de Carquefou sur les 3 actualités concernant la Forêt et votre programme de plantation ? :
– La destruction de 4 hectares de forêts, taillis et espaces verts en bordure du périphérique Est.
– La Stratégie nationale Bas Carbone, avec le plan de repeuplement des forêts françaises. 50 Millions d’arbres. Le ministre l’agriculture propose un plan ambitieux de planter des arbres avec une aide de 14€ par arbre planté. Carquefou pourrait se lancer dans ce programme.
– Le plan Ligérien “1 Naissance, 1 Arbre” 40 Milles arbres.
Une situation de la porte de Gesvres soumise à la décision du Préfet. Mais la ville de Carquefou bien qu’appartenant à la Métropole n’a pas soulevé cette gestion par Vinci, ni montré le moindre désaccord. La seule forêt étant celle de Maubreuil, il n’est pas question de planter des arbres sur les autres sites appartenant à la ville, et qui sont actuellement en situation de jachère. Et quant au plan Ligérien, la ville va bien s’inscrire dans ce programme. A quel délai ? le Calendrier ? des sites où implanter ces arbres ? des questions sans réponses.
Karine Bonfils, Texte en intégralité sur : Vivons Carquefou
Email : vivonscarquefou2020@gmail.com
Élus de la Majorité
Faire réellement participer les habitants à la vie de la commune
Dans ce qu’il est coutume d’appeler “le monde d’avant”, la relation entre le citoyen et le politique s’effectue principalement lors des moments de respiration démocratique que sont les élections. Le citoyen, par le choix de son bulletin dans l’urne, exprime sa satisfaction ou son désaccord envers les élus en charge des affaires de sa commune, de son département, de sa région ou de son pays. C’est ce que l’on appelle le principe de la démocratie représentative. Ajoutons que le choix se fait en toute transparence sur la base d’un programme connu.
Aujourd’hui alors que la relation de confiance est fragilisée entre les citoyens et les politiques, ces derniers ont imaginé un dispositif pour tenter de restaurer ce lien indispensable à la gestion des affaires publiques ; on l’appelle la participation citoyenne. Mais qui dit “participation citoyenne” ne dit pas systématiquement “démocratie participative” – et heureusement, serait-on tenté de dire, car cette participation citoyenne peut prendre plusieurs formes et se décliner à divers degrés.
Le premier est la simple consultation, nécessaire, intéressante mais risquée car source potentiellement de déceptions (propositions de la Convention sur le Climat suivies de demi-décisions). Le second est la participation effective à des projets initiés par les citoyens ou les collectivités au travers d’instances officielles et pérennes (permet de rendre le citoyen acteur de son territoire en collaboration avec les élus). Enfin le troisième niveau est le passage par les urnes pour répondre à une question précise ; c’est le référendum, mais qui n’offre aucune garantie pour les citoyens (consultation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en juin 2016).
Véronique Dubettier-Grenier et son équipe ont choisi depuis 2014 de s’inscrire au deuxième niveau. Par la continuation ou la création d’instances au sein desquelles siègent les Carquefoliens, de moments de rencontre entre élus, services et habitants ; ils permettent à ces derniers de participer à la vie de leur commune et de leur quartier : Conseil Municipal Enfants, Conseil Consultatif des Seniors, Comité Consultatif des Déplacements Doux, réunions de quartier, budget participatif, informations et échanges sur les projets structurants…
Lorsque la bonne volonté et l’intérêt général priment sur les intérêts particuliers et les médiocres calculs politiciens d’une minorité, c’est tout autant le citoyen que le responsable politique qui en sort gagnant. La démocratie s’en trouve par ailleurs renforcée et rétablie dans son sens le plus noble.
