Il regroupe les services indispensables à la vie quotidienne : transports en commun, commerces de proximité, écoles, services publics…
C’est donc sur ce secteur que l’intensification urbaine est réalisée : l’objectif est d’optimiser l’utilisation des transports en commun et des équipements de proximité (médiathèque, espace
des solidarités…) et dynamiser l’activité commerciale par un apport de clientèle pour les commerces du centre.
Quelques règles simples permettent ainsi au centre-ville de conserver son identité, tout en lui permettant de vivre et de se développer :
- La hauteur des collectifs est limitée : elle ne peut dépasser un niveau de rez-de-chaussée + 1 étage + couronnement en combles ou attiques (le dernier étage est en retrait de façade et en termine la partie supérieure).
- La forme des bâtiments est étudiée : afin d’éviter l’effet “barre”, il est préconisé que les façades des bâtiments ne dépassent pas 10 mètres linéaires, afin d’être en cohérence avec les formes urbaines du bâti traditionnel. Les petites structures et les maisons individuelles doivent également être privilégiées.
- La part de logements sociaux dans le projet est réglementée : lorsque la surface de plancher varie de 300 à 2 500 m², il faut réaliser 35% de logements sociaux. Si elle excède 2 500 m², s’impose la réalisation de 35% de logements sociaux auxquels s’ajoutent 10% de logements sociaux ou logements abordables. Ces mesures sont identiques à celles du PLUm : l’objectif est d’accentuer la mixité du cœur de ville et éviter les “nouveaux ghettos”.
- Les futures constructions issues d’une division de propriétés bâties et des cœurs d’îlots sont réglementées afin que la ville respire et préserve les intimités de quartiers : pas de logements collectifs possibles à l’arrière de ces bâtiments mais des maisons individuelles.
