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Jules-Albert de Dion

Jules-Albert de Dion, né le 10 mars 1856 à Nantes, est un homme politique français mais surtout un pionnier de l’industrie automobile en France et dans le monde (De Dion-Bouton), résidant à Carquefou au château de Maubreuil jusqu’en 1934.

Culture et Loisirs

Publié le samedi 20 mai 2023

En 1882, il s’associa avec Bouton et Trépardoux puis sortit le 1er tricycle à vapeur en 1883, dans leurs ateliers à Paris.

Il déposa un brevet le 14 septembre 1889 « Construction d’un moteur à 4 cylindres en étoile », suivi d’un autre à 12 cylindres en étoile, ancêtre incontesté des moteurs d’avions en étoile.
En 1895, suite à sa victoire à la course Paris-Rouen (1894), il fonda l’Automobile Club de France.
Voyant que le moteur à explosion prenait le pas sur le moteur à vapeur, il déposa un brevet le 13 septembre 1895, «Dispositif de commande d’allumage électrique pour moteurs à explosions », racheté plus tard par un américain pour produire le Delco.
Ce moteur à refroidissement par air sera suivi, en 1898, d’un moteur à refroidissement par eau assurant la renommée des créateurs et animant un nombre considérable de motocyclettes, de voitures et de bateaux (la première voiture Renault avait un moteur De Dion).
La marque fut, à la Belle Époque, le plus gros fabricant mondial d’automobiles.
Il fonda en 1898 le Salon de l’automobile et devint président de l’Aéro-Club de France.

De Dion et Bouton réalisèrent en 1899 le célèbre VIS-À-VIS, ouvrant l’ère de la voiture moderne.

Puis, ils mirent au point en 1902 la voiture dite POPULAIRE qui devait rencontrer un succès considérable.
Jules-Albert de Dion créa le journal L’Auto-Vélo en 1900 (transformé en « L’Auto », et désormais « l’Équipe »), les cartes routières de France agrémentées d’un guide touristique (racheté par Michelin) et le Tour de France cycliste en 1903.
En 1908, la marque construisit 3 traîneaux à moteur pour l’expédition en Antarctique de Jean-Baptiste Charcot.
Les usines De Dion-Bouton fabriquèrent du matériel pour l’armée pendant 14-18. Mais, après-guerre, de Dion ne sut pas faire prendre à ses usines le virage indispensable, n’élargissant pas sa clientèle et se repliant un temps sur la vente d’utilitaires.

En 1933, le Marquis de Dion se retira après avoir publié un numéro spécial de son journal «Le De Dion-Bouton», résumant tous les brevets pris entre 1883 et 1926.

De Dion exerçait aussi en politique.

Élu Conseiller Général du canton de Carquefou de 1899 à 1934 et Député de Nantes de 1902 à 1919, il devint aussi Sénateur en 1923.

Il meurt à Paris le 19 août 1946 et est enterré au cimetière de Montparnasse.

Merci aux associations « De Dion & Patrimoine » et « Le Temps qui Passe » pour leurs contributions à l’écriture de cet article.

 

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