Château Maubreuil

Le Château de Maubreuil

Maubreuil, qui avant la Révolution Française s’écrivait Maubreil, a appartenu dès le XIVème aux seigneurs de Couppegorge, de noblesse très ancienne.

Culture et Loisirs

Publié le jeudi 27 avril 2023

En 1575, Marguerite de Couppegorge épouse Artus de Ménardeau. Ils possèderont Maubreuil de père en fils, puis de fille en fils. Une chapellenie a été fondée sur ce domaine, le 25 décembre 1671 sous le patronage de Sainte Anne.

Le dernier descendant de la lignée Ménardeau, le marquis Jacques-Armand Guerry de Beauregard, dilapida la totalité de ses biens. En 1815, criblé de dettes, ses biens furent saisis et le château de Maubreuil vendu à un riche armateur nantais, Félix
Cossin de Chourses, qui avait fait fortune en armant ses navires pour la course et la traite. Son fils, Félix Cossin, terminera la démolition de l’ancien château incendié durant la Révolution dont il ne subsiste qu’un pigeonnier, une chapelle privée et un pavillon de chasse, datant du XVIIème siècle.

L’ainée des filles de Félix Cossin de Chourses, Laure-Félicité, épousera en 1855, Albert Louis Guillaume, Marquis de Dion. Leur fils, Jules Philippe Félix Albert de Dion, dit Jules-Albert de Dion, fondateur de la société de construction automobile de Dion-Bouton et homme politique, hérita du domaine.
En 1934, quelques années avant sa mort, il vendit la propriété de Maubreuil au Conseil Général de Loire-Inférieure pour y construire un sanatorium.

En 1973, l’établissement est alors érigé en Établissement Public Départemental spécialisé dans la rééducation et les soins de suite. En 2012, il rejoindra le site du centre de réadaptation de la Tourmaline à Saint-Herblain.

En 2013, un comité de pilotage composé du Centre hospitalier, du Conseil Général de Loire-Atlantique, de Nantes Métropole et de la Ville de Carquefou valida la cession du centre hospitalier et des terrains adjacents au Crédit mutuel pour la construction d’un centre de formation ; le bois de Maubreuil restant propriété de la Ville.

Le château et ses dépendances sont achetés par l’entrepreneur nantais Philippe Rousse. Après 7 ans de travaux de restauration, c’est maintenant un hôtel cinq étoiles disposant de quatorze suites, d’un Spa partenaire Cinq Mondes et d’un restaurant gastronomique, « La Table du Marquis ».

 

Merci à l’association « Le Temps qui passe » pour sa contribution à l’écriture de cet article.

Partager cette page sur :